La multiplication des recadrages et remastérisations discutables opérés sur des œuvres audiovisuelles du passé – avec récemment les cas des séries Seinfeld, Les Simpson, ou Get Back de Peter Jackson – a poussé notre rédacteur Robin Bertrand à se pencher sur les enjeux philosophiques et politiques que soulèvent ces pratiques, typiques d’un capitalisme culturel qui réduit la découverte de l’art à une pratique de consommation comme une autre.
Étiquette : Mise en scène
Le cinéma de Sydney Pollack : Une politique de la fuite
Dans le cinéma de Sydney Pollack, dont nous nous sommes récemment faits exégètes, la fuite nous est apparue comme une récurrence méritant analyse. Louis Bourgeois propose dans son nouvel article d’explorer la présence de ce motif, qui se révèle à la fois élan créateur et geste désespéré.
Festival Lumière 2021 : Esthétique et politique du cinéma de Sydney Pollack
À l’occasion du dernier festival Lumière, nous avons pu voir une dizaine de films du cinéaste américain Sydney Pollack, tournés dans les années 1960 et 1970. Nous souhaitions donc revenir sur son œuvre, en essayant de comprendre comment elle s’inscrit dans les tendances esthétiques et politiques de son époque tumultueuse.
Halloween Kills : Le crépuscule des masses
Ces personnes, hurlant dans les couloirs de l’hôpital et devenant impossibles à contrôler, ne forment plus qu’une masse informe et en mouvement – expression d’un mal débordant propagée par la nouvelle intrusion de Michael Myers au sein de la communauté -, rappelant indéniablement les zombies peuplant les films de George A. Romero.
Festival Lumière 2021 : The Awful Truth (Cette sacrée vérité, 1937) de Leo McCarey
Screwball comedy notable présentée dans la sélection « Classics » du dernier festival Lumière à Lyon, The Awful Truth (1937) de Leo McCarey est toujours une joie à découvrir, même si elle n’atteint pas forcément les sommets du genre.
Introduction à Rêves de Kurosawa : Filmer comme un peintre, rêver comme un enfant
En préparation à notre venue chez nos amis de l’Aquarium Ciné-Café de Lyon, le jeudi 21 octobre prochain à 20h30, pour une séance du magnifique Rêves (1990) d’Akira Kurosawa, revenons ici en quelques points sur les caractéristiques du cinéma de ce réalisateur culte que l’on retrouve dans son antépénultième œuvre.
Onoda, 10 000 nuits dans la jungle : Va et attends
Dans ces rares moments, le cinéma de Harari déploie un potentiel insoupçonné, souvent dans les gestes les plus simples, mais qui tissent un lien bouleversant entre le présent, le passé et la nature : un vieux soldat déposant une fleur sur la tombe de son ami, au centre d’une prairie balayée par les vents.
Drive My Car : l’autre c’est moi
Drive My Car est un voyage auditif et visuel apaisant, un grand film de parole, d’une douceur tranquille ressentie dans le lent trajet de la route teinté de nappes aériennes.
Aya : portrait vivifiant d’une humanité délaissée
Aya emprunte à une forme documentaire quasi-ethnographique pour raconter le parcours pourtant fictif d’une jeune Ivoirienne confrontée à la disparition prochaine de l’île sur laquelle elle vit. Simon Coulibaly Gillard réalise ici un film délicat et tendre qui laisse beaucoup de place à ses personnages pour exprimer leur humanité nuancée. A découvrir en clôture de la programmation ACID Cannes 2021.
Down with the King : Freddie Gibbs se met au cinéma
Down with the King, long-métrage réalisé par le français Diego Ongaro, offre un rôle sur mesure à Freddie Gibbs, et dissèque la quête de sens d’un rappeur cherchant à changer de vie. A découvrir dans la sélection ACID Cannes 2021