Screwball comedy notable présentée dans la sélection « Classics » du dernier festival Lumière à Lyon, The Awful Truth (1937) de Leo McCarey est toujours une joie à découvrir, même si elle n’atteint pas forcément les sommets du genre.
Étiquette : Cinéma
Onoda, 10 000 nuits dans la jungle : Va et attends
Dans ces rares moments, le cinéma de Harari déploie un potentiel insoupçonné, souvent dans les gestes les plus simples, mais qui tissent un lien bouleversant entre le présent, le passé et la nature : un vieux soldat déposant une fleur sur la tombe de son ami, au centre d’une prairie balayée par les vents.
Aya : portrait vivifiant d’une humanité délaissée
Aya emprunte à une forme documentaire quasi-ethnographique pour raconter le parcours pourtant fictif d’une jeune Ivoirienne confrontée à la disparition prochaine de l’île sur laquelle elle vit. Simon Coulibaly Gillard réalise ici un film délicat et tendre qui laisse beaucoup de place à ses personnages pour exprimer leur humanité nuancée. A découvrir en clôture de la programmation ACID Cannes 2021.
Down with the King : Freddie Gibbs se met au cinéma
Down with the King, long-métrage réalisé par le français Diego Ongaro, offre un rôle sur mesure à Freddie Gibbs, et dissèque la quête de sens d’un rappeur cherchant à changer de vie. A découvrir dans la sélection ACID Cannes 2021
Soy Libre : un trajet vers la dignité
Avec son premier long-métrage Soy Libre, Laure Portier réalise un portrait tendre et sobre de son petit frère Arnaud. Par ce geste d’empathie radical, elle nous invite à comprendre une altérité trop souvent évacuée du champ des représentations. A découvrir dans la sélection ACID Cannes 2021.
I Comete : Juste de passage
I Comete s’impose comme un grand film de paroles. A découvrir dans la sélection ACID Cannes 2021.
Ghost Song : Visions de Houston
Dans Ghost Song, Nicolas Peduzzi donne la parole aux oubliés de la civilisation, composant progressivement une élégie des désaxés. En ouverture de l’ACID Cannes 2021
Mandibules : la cour de récré
Cette amitié est davantage de l’ordre de la camaraderie écolière, celle qui est tout à la fois ce que nous vivons de plus intense et qui peut se clore et s’oublier lors de la récréation suivante. Les choses, plus encore que de ne pas avoir de sens établi ( « No Reason » de Rubber), s’affirment déjà par leur capacité permanente et diffuse à apparaître et disparaître, tout comme les individus, ou les mouches. Le mieux alors reste encore d’en rire.
Oxygène : L’emmurée vivante
Alexandre Aja instaure un trouble en insufflant toute cette humanité à la machine, déployant aussi bien une poésie visuelle qu’un danger inhérent aux blockbusters depuis plusieurs années : le corps de l’acteur disparaissant dans une vive lumière bleue.
Soul : Pixar, de Platon à Parker
Il est difficile de parvenir à un résumé satisfaisant, tant Soul travaille et est travaillé par des concepts dont la retranscription pose au langage un réel défi. L’âme, la vie, la mort, l’être, toutes ces notions proprement métempiriques sont ici visibles et intelligibles.
