Entretien avec A.A. Williams, exploratrice du clair-obscur

À la faveur de notre passage au Hellfest (dont voici le récapitulatif), nous avons pu rencontrer l’artiste A.A. Williams, qui donnait un concert le vendredi 24 – mais, sans prévenir, nous a donné un avant-goût en se joignant à ses amis de MONO & the Jo Quail Quartet le samedi 18, assurant le violoncelle tout le long du concert et passant même au chant et aux claviers le temps d’entonner son morceau composé avec MONO en 2019, Exit in Darkness. Heureusement qu’on y était aussi !

Cette multi-instrumentiste aux multiples influences a débarqué comme un véritable ovni sur la scène metal en 2019 en donnant son tout premier concert au festival Roadburn, aux Pays-Bas – toujours à la pointe en matière de musiques heavy alternatives. Elle propose un post-rock mêlé à une pop ombrageuse d’une sensibilité particulièrement saisissante, toujours dominée par sa voix au timbre sincère et sans fard.

Son premier EP, A.A. Williams, sort en 2019, suivi d’un premier album, Forever Blue, en 2020, ainsi que d’un album de reprises dépouillées enregistré en confinement, Songs From Isolation, en 2021.

L’entretien a été réalisé en anglais : une transcription est disponible ici.

Tu as appris le piano en grandissant ; à ce premier concert au Hellfest, tu jouais du violoncelle avec le Jo Quail Quartet ; sur scène à tes propres concerts, tu chantes et joues de la guitare. Est-ce que le fait d’être multi-instrumentiste joue un rôle crucial dans ton processus d’écriture ?

Je pense, oui ! Je suis multi-instrumentiste depuis que je suis petite ; j’ai commencé le piano très jeune, vers l’âge de 6 ans, puis le violoncelle, et j’ai agrandi ma collection au fur et à mesure. Maintenant, quand j’écris, je commence toujours par la voix, avec un piano ou une guitare, et ensuite je me mets à réfléchir à comment étendre l’instrumentation, donc très vite, je sors le violoncelle pour rajouter des cordes, ou je sors le piano… C’est comme avoir différents outils dans sa malle, ou comme parler plusieurs langues – puisqu’on les a, on les utilise. Je suppose que si je ne savais pas jouer de tous ces instruments, j’aurais un son complètement différent !

Est-tu membre permanente du Jo Quail Quartet, ou étais-tu présente comme invitée pour ce concert au Hellfest?

En fait, je ne suis pas très sûre, ha, ha ! J’avais déjà joué avec eux au Roadburn en 2019, avec MONO. Je ne sais pas si Jo et le quartet ont fait des concerts depuis auxquels je n’aurais pas participé, mais c’est tout à fait possible que oui. Donc très franchement, je ne sais pas si je ne suis invitée que quand elle joue avec MONO, mais si elle m’appelle à nouveau, je répondrai présente, c’est sûr !

Tu as sorti ton premier EP en 2019, déjà dotée d’une identité musicale unique et très aboutie. Immédiatement après, tu as joué au festival Roadburn et fait la première partie de groupes comme Cult of Luna dans de très belles salles cette même année. As-tu l’impression d’avoir sauté des étapes dans l’itinéraire-type d’un musicien ?

En quelque sorte, oui. Le projet A.A. Williams est né peu de temps avant la sortie de l’EP ; j’ai décidé un peu subitement d’essayer d’écrire ma musique à moi, de voir de quoi j’étais capable, et je me sens très chanceuse d’être parvenue rapidement à un stade où j’ai été en mesure de sortir mon travail. Ce premier concert au Roadburn, c’était une occasion de rêve. À l’époque, j’ai reçu un mail qui disait « Un show chez nous, ça t’intéresse ? » et je me suis dit « OK, cool. » C’est le premier concert pour lequel on nous a appelés, mais je ne pensais pas que ça serait vraiment notre premier concert. Et puis d’autres opportunités se sont présentées, comme cette tournée avec Cult of Luna, mais tout était après le Roadburn… Comme la date approchait, on s’est dit que le Roadburn pourrait être la première apparition publique d’A.A. Williams, pour voir ce que ça donnerait et comment on serait reçus. On s’est dit que ça nous porterait chance, je crois. Et ensuite… Enfin, ce concert au Roadburn… Des tas de gens passent leur vie à essayer de décrocher une occasion comme ça. Je suis vraiment reconnaissante à Walter [Hoeijmakers, directeur artistique du festival Roadburn, ndlr] d’avoir décidé de donner sa chance à une artiste totalement inconnue, de s’être dit « Tentons le coup. » Donc je pense qu’on a effectivement sauté ou raccourci quelques étapes.

Mais d’un autre côté, il y a une quantité de travail qui se fait en coulisses et que les gens ne voient pas. Ils sont sur les réseaux sociaux et ils te disent « Ouah, quelle chance de faire cette tournée ! » Bon, d’accord, mais je ne crois pas qu’ils se rendent compte du boulot qu’il y a eu pour que cette occasion puisse se concrétiser. Ça ne tombe pas du ciel ! Il faut se donner du mal pour créer un projet cohérent, bien le présenter, à la fois sur les réseaux sociaux et sur scène, faire en sorte qu’il ait l’air abouti et bien conçu de A à Z… C’est beaucoup de travail ! Donc quand les gens se disent « C’est venu de nulle part ! »… Rien ne vient de nulle part ! Là, c’est plus de trente ans d’apprentissage des instruments, de la scène, de tout ce qu’il y a autour, qui culminent dans ce projet.

Tu trouves beaucoup d’influences dans la musique metal depuis que tu l’as découverte à l’adolescence, et tu as étudié et travaillé dans le monde de la musique classique. Est-ce que la musique que tu composes est une manière de concilier ces deux passions, ou est-ce que c’est quelque chose de complètement différent ?

Je ne pense pas que ce soit ça de manière délibérée, mais en effet, j’adore la musique classique et les courants plus heavy de la musique « pop ». J’imagine que ma musique est donc le résultat logique que quelqu’un comme moi obtient en composant. Parfois, quand j’écris, je me dis « Là, j’ai besoin de sustain, ajoutons des cordes », là où d’autres se diraient « Je vais mettre du synthétiseur », parce que la partie « musique classique » de mon cerveau s’active. Je suppose aussi que ça ne fait pas de mal d’avoir des connaissances en musicologie pour composer des instrumentations. Mais je n’ai jamais eu pour objectif conscient de fusionner ces deux genres musicaux. J’utilise les compétences que j’ai pour créer quelque chose de cool, qui me plaît, et comme il se trouve que j’aime le classique et la musique heavy, on peut retrouver une sorte de mélange des deux dans le résultat final.

En tout cas, ça sonne toujours très sincère.

Merci ! Franchement, c’est tout ce que je souhaite. Je m’efforce de faire de bons morceaux, que je vais aimer écrire et jouer sur scène. C’est ça, le point de départ.

Tu as fait tes débuts sur la scène metal, bien que ta musique ne soit pas forcément ce à quoi peuvent s’attendre les fans de ces genres-là. Est-ce que tu t’es sentie comme une outsider, ou est-ce que tu as tout de suite trouvé ta place dans ce monde ?

Ah, question difficile ! J’ai vu pas mal de gens parler de mon concert au Hellfest sur les réseaux, poster des photos en disant « C’est de loin le concert le plus calme qu’on ait fait, mais on a adoré ! » Je ne me suis jamais vraiment inquiétée de ça, en fait : je me dis que si on m’appelle pour me faire jouer, c’est que les programmateurs pensent que j’ai ma place chez eux. Ils ont écouté ce que je fais, ou bien ils m’ont vue en live… Et en live, c’est clairement plus heavy que sur les albums, parce qu’on peut occuper un volume beaucoup plus grand. Quand on écoute un vinyle, on n’a pas une sono géante avec plein d’amplis, donc ça rend la performance live plus imposante, et je suppose que ça facilite le contact avec les fans de musique très heavy. Et je pense que les passages calmes sont une sorte d’oasis qui contraste avec le côté assez frénétique et le son très fort du reste de la programmation. Je trouve que c’est bien de varier un peu ! Je ne me suis jamais souciée d’avoir ma place ou non, je me dis que si ça ne plaisait pas aux gens, ils ne viendraient pas, c’est tout ! Et je ne force personne à aimer, chacun se fait sa propre opinion, mais jusqu’ici, ça semble plaire, donc je n’ai rien à redire.

En effet, ton concert au Hellfest a attiré un monde fou, surtout pour un concert à 17h00 !

Oui ! J’étais vraiment très heureuse de voir autant de monde. Je pensais qu’il y en aurait dix fois moins, donc j’étais folle de joie ! Avant, je me disais, « Si ça se trouve, les gens ne viendront que pour s’abriter de la pluie, vu que c’est sous une tente », mais pas du tout, c’était génial. C’est un des concerts que j’ai préféré faire, j’ai adoré.

En 2018, Steven Wilson était aussi au Hellfest, pour jouer des morceaux de ses albums solo, assez doux pour la plupart, et il a lancé à la foule : « Pour vous, on doit avoir l’air de jouer du ABBA ! » Mais il en était très fier.

Au Hellfest en particulier, encore plus cette année avec ce double weekend, il y a tellement de musique heavy que c’est bien qu’il y ait aussi quelque chose d’un peu différent. Pas forcément très différent, comme on l’a dit, il y a des points communs, mais suffisamment pour varier un peu les plaisirs ! C’est fatigant d’écouter des trucs heavy toute la journée, il faut une petite pause de temps en temps. Les gens peuvent venir se reposer un peu chez nous !

Photo : Félix Nolleau

Est-ce que tu as choisi A.A. Williams comme nom de scène pour être toujours la première sur les listes qui apparaissent en ordre alphabétique ?

Ha, ha, ha ! Excellente question ! Mais absolument pas, c’est juste mon nom ! En fait, au début, on a discuté pour savoir s’il fallait choisir un nom de groupe, et ce qui m’a fait me décider, c’est que ce nom n’évoque aucun genre spécifique. C’est juste un nom, ça pourrait être n’importe quoi. De l’électro, du rock, ce qu’on veut. Avoir un nom comme ça, ça ne nous pose pas de limites créatives. Si tu appelles ton groupe « DEATH SKULL 666 », les gens ne vont pas s’attendre à de la folk à la guitare sèche, tu vois ce que je veux dire ? Je pense qu’avoir un nom moins connoté nous permet d’être plus libres de ce qu’on fait, musicalement. Mais oui, être première dans l’alphabet, c’est pas mal, j’avoue.

C’est un petit bonus.

C’est un petit plus sympa, ouais.

Comment est-ce que tu as constitué ton groupe live ?

Mon bassiste, c’est mon mari [Thomas Williams]. Il fait la basse sur tous les enregistrements, depuis le tout début. Mon guitariste/claviériste, Matt [de Burgh Daly], à la base, c’était mon ingénieur du son. On discutait, il m’expliquait qu’il pensait à se remettre à jouer plutôt que de faire tous les trucs techniques en régie. Donc ça s’est fait un peu par hasard, mais c’est super de l’avoir. D’abord parce que c’est un excellent musicien, mais aussi parce qu’il a ces compétences techniques – si jamais on a un gros couac, il se transforme en sauveur du monde, c’est génial. Enfin, Wayne [Proctor], mon batteur, c’est un ami de mon mari, il nous a rejoint pour le 6e ou le 7e concert. C’est comme pour tout, il faut s’efforcer de former l’équipe idéale dès le début, mais on ne trouve pas toujours immédiatement les gens avec qui ça va marcher. Il faut trouver des gens avec qui ça fonctionne à la fois musicalement, mais aussi vis-à-vis de la personnalité de chacun, de la manière dont le groupe se soude.

Vous avez commencé à tourner pour ton premier EP quelques mois seulement avant que tous les groupes du monde soient forcés de s’arrêter pendant presque deux ans. Est-ce que c’était particulièrement décourageant de se faire arrêter si vite dans votre bonne lancée, ou est-ce que ça vous a rendus encore plus déterminés ?

Franchement, un peu des deux. Au début des confinements, on était à la moitié d’une tournée avec Sisters of Mercy. On venait de finir les concerts au Royaume-Uni, et on devait partir aux Pays-Bas. Ils avaient une grosse tournée de prévue, et jour après jour, les concerts s’annulaient, jusqu’à ce que toute la tournée se désagrège complètement. Le choix a été fait de ne pas aller aux Pays-Bas, parce que ce qu’on risquait, Sisters et nous, c’était d’y aller et de ne plus pouvoir rentrer chez nous. En fait, c’est le Covid qui a fait les choses, personne n’a vraiment eu à prendre une décision. Si on remonte en arrière, ça faisait moins d’un an qu’on faisait des concerts, donc oui, c’était frustrant. On avait un tas de trucs super sur le calendrier, qui ont été reportés ou carrément annulés. Ces concerts avec Sisters of Mercy, justement, ils se sont faits cette année, il y a quelques mois, donc ils sont restés en suspens pendant plus de deux ans. C’est hallucinant que le programme de tout le monde ait été remis à plus tard comme ça. Mais bon, qu’est-ce qu’on y peut ?

Du coup, pour ce qui est de la sortie de Forever Blue pendant la pandémie, et tout le reste, l’idée était juste de persévérer. Parce qu’à un stade si précoce dans la trajectoire qu’on aimerait suivre avec le groupe, on ne pouvait pas juste laisser tomber. Une fois lancés, il faut continuer, chercher des moyens de communiquer avec les fans pendant les confinements, faire des streams, essayer d’avancer. C’était frustrant pour tout le monde, ce n’est pas comme si on avait été le seul groupe dans cette position. Il faut prendre du recul, ça ne sert à rien de s’apitoyer sur son sort.

Quelles sont les ressources dans lesquelles tu puises lorsque tu écris des paroles de chanson ?

Pour moi, en général, l’écriture de textes est une expérience assez méditative. Je pense qu’au début, en tout cas pour l’EP et Forever Blue, je regardais vers l’intérieur, j’essayais de démêler des tas de trucs qui se passaient là-dedans [elle montre son plexus, ndlr]. Pas forcément des choses qui se passaient au moment de l’écriture, mais des événements de la vie. Il s’agit d’essayer de comprendre quel regard on porte là-dessus maintenant. Ce n’est pas rien, à faire, et c’est assez thérapeutique de se retrouver de l’autre côté en ayant écrit une chanson sur tel ou tel sujet, et de se dire « OK, maintenant que j’ai suivi ce cheminement, je m’y retrouve un peu mieux. » Je pense que le nouvel album est un peu plus général, moins introspectif, mais de toute façon, ce que tout le monde connaît le mieux, c’est soi-même, donc pour écrire, c’est un point de départ… Enfin, je ne sais pas si c’est ce que tout le monde fait, mais moi, oui.

Il y a des groupes qui écrivent de la fiction, aussi.

Ouais, ça, je m’y suis essayée, et pour être franche, c’était nul, ha, ha ! Ça m’est arrivé de me dire « Allez, je vais écrire une chanson à concept. » Et le résultat était, euh… Peut-être qu’un jour, j’en serai capable, mais pour le moment, ça ressemble juste à des comptines… Donc je ne les fais écouter à personne.

Sur scène, tu parais toujours très prise par les émotions que ta musique suscite. Est-ce que c’est un effort émotionnel difficile tous les soirs, ou est-ce qu’on finit par s’y habituer ?

À ce niveau-là, certains morceaux sont plus difficiles que d’autres. Je me rappelle d’une version acoustique de Fearless que j’ai faite il y a quelques mois, soit quelques mois après la mort de mon père : impossible de la jouer en entier en répétition. C’était un vrai cauchemar, alors que ça n’a rien à voir avec le sujet de la chanson ! Je pense que c’est simplement parce que je m’efforce toujours d’écrire mes textes dans l’idée qu’ils puissent aussi s’appliquer aux expériences vécues par d’autres personnes – c’est tout l’intérêt de l’exercice, pour moi.

Comme je le disais, je commence par mon vécu, ce que je connais, mais le but est d’aboutir à une chanson qui peut s’appliquer à plein de situations différentes. Tout le monde doit pouvoir l’écouter et se dire « Ça me fait penser à… » Du coup, essayer de jouer Fearless dans ces conditions, même si ça ne parle pas du tout du sujet du deuil… Essayer de contenir toutes ces émotions tout en chantant juste, c’était catastrophique. Et j’ai réussi à le faire comme ça en mars dernier, pendant un concert ; c’était génial d’y arriver, mais vraiment difficile, parce qu’une version acoustique, sans atours, juste à la voix et au piano… C’est une expérience à fleur de peau. Traverser ces émotions tout en essayant de ne pas avoir la voix qui flanche, c’est dur.

Mais franchement, je n’ai pas tellement eu de problèmes de ce genre avec les autres morceaux. Je dirais que cette version de Fearless a été la plus difficile. D’une certaine manière, je pense que l’écriture des morceaux, c’est une expérience, et que la performance sur scène en est une autre. Il y a toujours un attachement émotionnel, mais c’est aussi ton job : il faut que ça reste sincère, donc c’est une vraie problématique, mais si tu t’effondres complètement à chaque fois que tu te mets à chanter, tu ne vas nulle part ! C’est un peu un exercice d’équilibriste.

Ton nouvel album sort en octobre. Tu veux nous en dire un peu à son sujet ?

Oui ! Je suis vachement excitée, vraiment. Il s’appelle As The Moon Rests, et ça sera un double LP, cette fois, onze morceaux. Il est fini de composer, d’enregistrer, tout ça, depuis la fin de l’année dernière, et j’en suis vraiment super contente. Comme je le disais, du côté des paroles, on s’éloigne un peu de moi, mais la méthode d’écriture n’a pas changé. Pour les instruments, c’est multiplié par dix : il y a un vrai orchestre à cordes, tout le toutim. Et surtout, on a eu plus de temps, plus de temps au studio pour expérimenter différents sons de guitare, pour se faire plaisir à essayer des choses, pour enregistrer le chant sans avoir besoin de se presser. Pour ce qui est de la production, on a un plus gros son, plus de variété, c’est vraiment cool. Franchement, je suis ravie.

Tu avais enregistré ton EP et l’essentiel de Forever Blue chez toi, c’est bien ça ?

Oui, l’EP a été entièrement créé dans mon ancien appartement, et une grande partie de Forever Blue aussi. J’ai enregistré tout le chant pour l’album chez moi, donc là, c’était très agréable de pouvoir tout faire au studio : plus besoin de s’occuper de la technique en même temps que du chant, courir partout avec des câbles, de faire avec les bruits du nord de Londres, les camions de pompiers qui passent… [Avant,] je faisais une prise que je trouvais super, je la réécoutais : « …c’est une moto, qu’on entend passer, là ? *Vroum !* Bon, la prise est inutilisable, c’est reparti. » En règle générale, ne pas avoir à se soucier de la technique, c’était confortable. Parce que ce n’est pas mon métier ; j’essaie d’apprendre sur le tas, j’improvise, mais je ne suis pas capable de m’occuper de tout un album. Je travaille avec un ingénieur du son qui s’appelle Adrian Hall, qui s’est occupé de tous mes mix jusqu’ici, mais qui fait aussi la technique sur le nouvel album, et franchement, c’est le rêve. Je suis ravie.

As The Moon Rests sortira le 7 octobre prochain sur Bella Union et est déjà disponible en précommande.

Propos recueillis par Félix Nolleau. Crédit photo : Thomas Williams.

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